Et lorsque ça sera votre !
D’abord et avant tout, NE PAYEZ JAMAIS LA RANÇON. En effet, il n’y a aucune garantie que l’attaque soit authentique puisque n’importe qui peut écrire une note de rançon et si l’attaque DDoS est en cours, le paiement ne garantit pas non plus que l’attaque s’arrêtera.
Généralement ces cybercriminels recherchent des fonds pour étendre leurs attaques et cibler d’autres organisations plus médiatisées. En payant la rançon, ces cybercriminels sont susceptibles de réitérer l’attaque car vous êtes une cible facile et coopérante.
A ce jour rien ne peut donc vous garantir d’être à l’abri d’une attaque RDDoS, car ces cybercriminels ne sont plus uniquement des cyber-activistes, mais aussi des amateurs et experts en quête de gain financier et de notoriété qui n’hésitent pas à exploiter les outils d’attaques de plus en plus accessibles.
Toutefois, chaque entreprise se doit de définir, mettre en œuvre et suivre, des mesures techniques et organisationnelles afin de se protéger, de détecter et de réagir à une attaque RDDoS. Cela passe, à minima, par la définition d’un plan d’atténuation d’attaque DDoS, la mise en œuvre de solution de protection anti-DDoS, l’utilisation à la fois de pare-feu de réseau et d’application Web, l’application des correctifs de sécurité et le blocage des adresses IP suspectes. La mise en place des systèmes de détection d’intrusion pour surveiller et analyser le trafic contribue également à détecter ce type d’attaque.
Une analyse approfondie du DDoS, à la suite de la gestion de crise et de la reprise d’activité, est indispensable à l’identification des mesures complémentaires à mettre en place pour réduire la probabilité et gravité d’une prochaine attaque.