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22/12/2020

Digital Technology Insights

La Gouvernance de Données : votre passeport vers la création de valeur

En 2018, 2/3 des organisations estimaient que leur business model reposait sur la Donnée. Et d’ici 2022, 90% d’entre elles considéreront l’information comme une ressource stratégique, et l’analyse des données comme une compétence essentielle.

La Donnée comme levier de croissance

Une prise de conscience et un potentiel reflété par les prévisions de croissance annuelle des marchés associés, valorisés en Md€ : 25% pour l’IOT, 22% pour la RPA, 14% pour le Big Data et 33% pour l’IA (selon Fortune Business Insights).

Véritable actif immatériel, la donnée se révèle à la fois comme source de performance, de différenciation et d’innovation pour les entreprises, mais également comme la clé de voûte de leur transformation numérique.

Mieux exploiter son patrimoine de données pour mieux décider, mieux produire et mieux agir : tel est l’enjeu de ces dernières années et assurément celui des prochaines. La perspective des paliers de maturité analytique que représentent les approches prédictive, prescriptive et automatisée renforçant ce sentiment d’urgence pour les entreprises.

Figure 1: La gouvernance de données – renforcer l’inférence entreprise

La Gouvernance : décidez comment décider !

Un programme de gouvernance doit aider l’organisation à atteindre ses objectifs : augmenter revenus et valeurs, gérer les coûts, la complexité ou la survie en prêtant notamment une attention particulière aux risques et aux vulnérabilités. Comment ? En définissant les processus décisionnels et l’autorité nécessaire à la gestion contrôlée et efficace de vos activités, et ce quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confrontés (problème, opportunité ou crise).

Soutien à la croissance par définition, la gouvernance évolue continuellement au gré des paliers de maturité que vous rencontrez. Il est donc fondamental d’intégrer toute initiative de gouvernance dans une démarche d’adaptation et d’amélioration continue qui vous permettra de répondre aux objectifs suivants :

  • Garantir agilité et efficacité décisionnelle,
  • Protéger les besoins des parties prenantes et réduire les frictions opérationnelles,
  • Élaborer des normes et des processus communs adaptés et veiller à leur bonne application,
  • Assurer transparence et alignement en engageant management et opérationnels sur des enjeux partagés.

Figure 2: Les fondamentaux de la gouvernance

Il s’agit donc de créer les conditions de succès de votre stratégie en assurant la mise en œuvre d’un service continu.

Un investissement au service de votre Stratégie d’Entreprise

La valorisation des données au sein d’une organisation tient donc de la mise en œuvre de ces principes comme de la mobilisation des capacités afférentes (compétences et technologies). Le tout afin de développer une véritable culture autour de la donnée et de son exploitation.

Un investissement qui vise à fournir une structure pour évaluer, contrôler, gérer et protéger les données au sein de votre organisation en définissant clairement les rôles et les responsabilités ainsi que les processus de prise de décision associés.

Où sont mes données ? Sont-elles accessibles ? Par qui ? Quand et Comment ? Ont-elles une durée de vie ? Leur fraicheur est-elle adaptée à mon besoin ? Sont-elles seulement fiables ? Ou simplement pertinentes ? Sont-elles sensibles et/ou réglementées ? En d’autres termes : Puis-je avoir confiance en l’information dont je dispose ?

Autant de questions auxquelles votre programme de gouvernance de données vous permettra de répondre.

Figure 3: Les piliers de la gouvernance de données

La gouvernance de données garantie la mise à disposition sécurisée d’informations validées permettant une prise de décision éclairée. Une gouvernance efficace est un effort continue – produit par personnes, facilité par des processus et supporté par la technologie.

Comment expliquer alors que 50% des programmes de gouvernance de données initiés soient jugés inefficaces par leurs commanditaires ? Principalement du fait des constats suivants :

  • La gouvernance comme l’architecture sont trop souvent silotées,
  • La gestion de la Donnée est considérée comme une discipline à part, impactée et non impactante,
  • Les compétences nécessaires à l’exploitation de la Donnée sont inexistantes, insuffisantes ou détenues par quelques « héros » passionnés mais néanmoins accaparés par leurs missions principales,
  • L’organisation de l’entreprise ne tient compte ni du potentiel associé à la Donnée ni de sa nature par essence transverse.

En résumé il n’est de gouvernance de données efficace sans alignement des stratégies Métier, IT et Data. Positionner la Donnée au cœur des préoccupations de l’entreprise est une condition sine qua non à la transformation du potentiel qu’elle renferme en la valeur tant attendue.

Figure 4: Des silos de données au Data Hub

La gouvernance : le socle de vos ROI « Data »

Nous l’avons vu, un programme de gouvernance s’avère indispensable à tout projet de valorisation de la Donnée et doit s’appuyer sur une volonté stratégique de porter la Donnée au cœur des préoccupations de l’entreprise.

Pour autant les investissements demandés semblent lourds tant ils touchent l’organisation en profondeur et transversalité (People, Process and Technology). Il est alors important de garder à l’esprit que les bénéfices attendus relèvent de la croissance (durable et/ou rentable) de l’entreprise : maîtriser les risques et développer de nouvelles opportunités.

Maîtriser les risques

Au cours des dernières années, des dizaines d’exemples d’organisations ayant dû faire face à de graves problèmes liés aux données ont été recensés. Les défauts de sécurité en sont un exemple particulièrement frappant, « 450 incidents (cyberattaques) [ayant] touché des infrastructures européennes cruciales, notamment dans la finance et le secteur de l’énergie », mais également de la Santé (cf. attaques de l’EMA, Agence Européenne du Médicament de ce mois de décembre, et de nombreux hôpitaux allant jusqu’à coûter la vie de patients). Une tendance à la hausse soulignée par Josep Borrell, Chef de la diplomatie européenne et qui pousse Bruxelles à revoir sa stratégie en matière de Cyber Sécurité.

Prévenir la perte de données

A l’échelle de l’entreprise, votre programme de gouvernance des données se doit de supporter la maîtrise de ces risques en coordonnant et systématisant les analyses associées et en rapprochant les corps de métiers compétents (Sécurité, Architecture, Juridique…).

Il n’est pas toujours aisé de s’assurer que toutes les personnes ont accès à toutes les informations dont elles ont besoin et uniquement à celles-ci. La clef réside notamment en votre capacité à clairement définir propriété, politiques de sécurité et meilleures pratiques au niveau Entreprise.

Savoir quelles données protéger et comment implique une maîtrise importante de votre patrimoine Informationnel. Mais en disposez-vous seulement une vision exhaustive ? Si oui savez où sont stockées ces données ? Qui en sont les destinataires (directs et indirects) ? Comment les consomment-ils ? Quand et comment ces données sont créées, transformées, détruites ? En d’autres termes, maîtrisez-vous leur cycle de vie ?

Pour répondre à leur besoin d’Agilité et de Transformation Numérique, les entreprises sont de plus en plus « ouvertes » (dans une logique de flux). Leurs frontières s’étendent désormais à leurs fournisseurs (Cloud notamment), partenaires, etc. et leurs politiques de Sécurité doivent en faire de même. Il n’est donc plus concevable de se contenter de protéger uniquement son périmètre, et il devient impératif de basculer dans une logique Ecosystème. Une transition que votre programme de gouvernance de données doit vous aider à mettre en œuvre.

Assurer et contrôler la qualité de l’Information

Si le renforcement de la Sécurité est l’un des bénéfices majeurs attendus d’un programme de gouvernance de données adapté, la Qualité est également l’un des principaux enjeux identifiés par les Entreprises. Impossible d’envisager une quelconque valorisation si vos données ne sont pas fiables et facilement utilisables.

Garantir une prise en charge transverse, coordonnée et normée de la qualité de vos données tout au long de leur cycle de vie, responsabiliser par-là toutes les parties prenantes, et disposer de référentiels communs et partagés niveau métier comme technique, vous permettra :

  • de limiter les risques de mauvaises décisions et des coûts associés (ex. erreurs de prévisions de vente d’un produit donné),
  • d’instaurer une confiance numérique en interne comme en externe sur laquelle vous pourrez développer une véritable Culture de la Donnée au sein de votre entreprise,
  • de démocratiser les usages de la donnée et de stimuler l’innovation en libérant le potentiel associé.

Et ce sans s’attarder sur les gains en j/h que représentent aujourd’hui les tâches de mise en qualité démultipliées au sein de l’entreprise et pouvant atteindre jusqu’à 50% du temps de travail de certains collaborateurs selon Selon le MIT Sloan Management Review.

Gérer efficacement les contraintes réglementaires

Les organisations doivent se conformer à un nombre croissant de normes et réglementations régissant leur activité. Les efforts d’adaptation sont d’autant plus importants qu’elles évoluent régulièrement et rapidement. Les conséquences de défauts d’application peuvent engendrer des conséquences économiques directes (sanction) ou indirectes (perte d’image) et exposer à des poursuites judiciaires. A titre d’exemple, 200 000 cas de violation RGPD ont été signalés lors de la première année occasionnant plus de 56 M€ d’amendes selon le Comité Européen de la Protection des Données.

Définir des rôles et des responsabilités clairs (par exemple via la nomination d’un DPO) et systématiser les analyses de conformité à toute initiative « Data », vous permettra de maîtriser au mieux votre effort de mise en conformité et de réduire les risques encourus. Un cadre qu’une gouvernance de données appropriée permettra d’instaurer.

Figure 5: Les principales préoccupations Data des entreprises

Source : IBM – Référentiel de la maturité digitale 2018-2019

Développer de nouvelles opportunités

Mais un programme de gouvernance des données ne doit pas être considéré uniquement comme un moyen de protéger l’organisation contre certains risques ; il doit également être considéré comme un moyen de développer de nouvelles opportunités.

Développement commercial

Disposer d’une gouvernance de données efficace vous permettra de focaliser l’ensemble de l’organisation sur la création de valeur. Le Framework créé (définitions communes et partagées, normes adoptées et appliquées, rôles et responsabilités clarifiés et tenus) vous dotera d’une vision globale qui favorisera l’Agilité et la Scalabilité recherchées pour faire face à vos enjeux Métier (développement de lignes…) avec une plus grande flexibilité, réactivité et efficacité (optimisation des coûts et performance opérationnelle). In fine, la démarche d’amélioration continue dans laquelle vous inscrirez votre programme contribuera à vous donner une plus grande visibilité et inverser le ratio Réaction/Anticipation (en faveur du second).

Transformation / Acquisition / Fusion

De même, en cas d’acquisition / fusion, avoir une vue complète et détaillée des données et de leur contenu vous aidera à mieux estimer sa valeur. Les coûts d’intégration seront considérablement réduits si un programme de gouvernance des données existe de part et d’autre. Il sera plus facile d’identifier et de résoudre les problèmes liés à l’intégration des données, des processus et de l’information et de définir et d’appliquer les changements nécessaires afin d’intégrer la nouvelle organisation.

Gestion de la performance / Business Intelligence

Enfin, vous dotez d’une gouvernance de données efficace permettra de faciliter le développement de toute initiative de gestion de la performance ou de Business Intelligence au sein de l’organisation. En définissant clairement la propriété des données et en contrôlant leur qualité, cela réduira les coûts et la complexité de leur mise en œuvre et aidera à fournir des données fiables et précises dans le délai souhaité à la communauté des utilisateurs.

Une communauté dont la culture Data grandira d’autant plus vite que ses enjeux seront intégrés dans l’élaboration et la déclinaison opérationnelle de votre Stratégie Data, directement impulsée et supportée par le Management.

In fine, c’est l’autonomie des utilisateurs (via le développement de la Self-BI) et l’optimisation de la gestion de la relation métier qui renforceront vos capacités à créer de la valeur à partir de la donnée, en stimulant notamment votre capacité à innover.

Les fondations du « Data Driven »

Un consensus se dégage : piloter son activité par la donnée devient un impératif concurrentiel et améliorer l’exploitation de son patrimoine de données en est un prérequis. Contrôler et protéger les investissements réalisés dans les données et les systèmes, réduire les coûts qui leur sont liés et transformer cette maîtrise en atouts, sont autant de défis auxquels la gouvernance de données doit s’attaquer.

Les grands acteurs du Cloud ont bien cerné ce besoin et proposent de plus en plus de solutions intégrées, permettant de stocker, traiter et analyser les données mais également de les gouverner afin d’assurer la maîtrise de cet actif à part entière.

Il existe par ailleurs différents modèles permettant d’adresser la problématique de la gouvernance de données et tous se rejoignent autour de 2 principes : définir comment maîtriser son capital Données et garantir les moyens de valorisation.

Par définition globale, le déploiement d’une gouvernance de données efficace doit être considéré comme un vecteur de transformation de votre entreprise pour être couronné de succès. En mobilisant les capacités technologiques, organisationnelles, et humaines de votre organisation, elle constituera un véritable accélérateur de votre Stratégie Data.

Chokri LADJIMI

Consultant Digital Technology

Alexandre MENICACCI

Consultant senior Digital Technology

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Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année hautes en couleur et à l’année prochaine pour une année 2024 exaltante ! 🎉

🎁 Merci à tous pour votre participation au quiz de l’avent, nous contacterons le gagnant très prochainement.

🎅 Chez Almond, l’esprit festif des fêtes de fin d’année est arrivé en avance !

Nos collaborateurs ont profité d’une soirée chaleureuse et joyeuse dans l’un des restaurants les plus spectaculaires de Paris, Le Cirque avec un cocktail dinatoire, des surprises et un Secret Santa.

Et un peu plus de magie de Noël ? Almond a également ouvert ses portes aux familles de nos collaborateurs pour une après-midi conviviale autour de l’arbre de Noël. Les enfants ont été captivés par des contes enchantés, de 1001 contes Constance Felix et ont savouré un goûter délicieux avec des chocolats chauds préparés par les Empotés. Le Père Noël a distribué des coloriages géants et des cadeaux pour le plus grand bonheur des enfants 🎁

Jour 23 : Quel est l’un des avantages de la communication et de la concertation des parties intéressées dans le processus de gestion des risques liés à la sécurité de l’information ?

  • Réponse 1 : La comparaison des résultats réels du processus de gestion des risques avec les résultats prévus lors de l’évaluation des risques.

  • Réponse 2 : Elle permet de prendre en compte différentes perspectives lors de l’établissement des critères de risque et l’évaluation des risques.

  • Réponse 3 : L’assurance que tous les risques soient communiqués à toutes les parties intéressées, quelles que soient la nature et la sensibilité de ces risques.

Laïus explicatif : La mise en place d’un processus de communication et de consultation en matière de gestion des risques liés à la sécurité de l’information a pour avantage l’amélioration des connaissances des employés concernant les risques et le processus de gestion des risques, la prise en compte de différentes perspectives lors de l’établissement des critères de risque et de l’évaluation des risques, l’amélioration de la gestion du changement au cours du processus de gestion des risques, et la garantie que chacun comprend son rôle et ses responsabilités.


Précision : une partie intéressée (le terme « partie prenante » est admis) est une personne ou un organisme susceptible d’affecter, d’être affecté ou de se sentir lui-même affecté par une décision ou une activité (extrait de la norme ISO 27001).
Les parties intéressées externes peuvent inclure les régulateurs et législateurs, les actionnaires, y compris les propriétaires et investisseurs, les fournisseurs, y compris les sous-traitants, consultants et partenaires d’externalisation, les associations industrielles ou autres, les concurrents, les clients et consommateurs, et les groupes d’activistes.
Les parties intéressées internes peuvent inclure les décideurs, y compris la direction générale, les propriétaires de processus, de systèmes et d’informations, les fonctions de soutien telles que l’informatique ou les ressources humaines, les employés et les utilisateurs, et les professionnels de la sécurité de l’information.

Jour 22 : CTF #4 de l'avent

Voici la solution du CTF #4 de l’avent

  • Flag : CWATCH{A_MAGICIAN_AMONG_THE_SPIRITS-HOUDINI}

Jour 21 : En communication de crise, qu’appelle-t-on l’effet « streisand » ?

  • Réponse 1 :  Une technique de réponse face aux journalistes

  • Réponse 2 :  Un phénomène médiatique involontaire

  • Réponse 3 :  Une posture de communication non-verbale

  • Réponse 4 :  Une stratégie de communication en temps de crise

Laïus explicatif : En communication de crise, l’effet « streisand » est un phénomène médiatique qui se produit lorsqu’une organisation souhaite cacher, supprimer ou censurer des informations la concernant et que cela la conduit à une augmentation involontaire de la visibilité de ces informations.

Ce phénomène fait échos à la chanteuse et actrice américaine Barbra Streisand. En effet, en 2003, Barbra Streisand avait essayé de supprimer une photographie de sa résidence en Californie et cela a conduit à une plus grande attention portée à cette photographie. Cet effet prend souvent de l’ampleur grâce à la couverture médiatique, le bouche-à-oreille ainsi que les réseaux sociaux (qui vont propager l’information encore plus rapidement).

 

Exemple d’entreprise :

En novembre 2022, la FNAC s’est retrouvée au cœur d’un débat politique lorsqu’elle a mis en vente un jeu intitulé « Antifa ». Il propose aux joueurs d’incarner des militants chargés de déjouer les « exactions d’extrême droite » en leur opposant « une résistance de force égale ou supérieure ». À la suite de cette polémique, la FNAC a décidé de retirer le produit de ses ventes le dimanche 27 novembre 2022 puis, après « analyse », de le remettre en vente le 29 novembre.

La polémique générée par les critiques d’extrême droite a permis de mettre en lumière le jeu alors qu’il aurait pu passer sous les radars.

En voulant arrêter la polémique naissante sur les réseaux sociaux, l’entreprise a pris l’option risquée de réagir très vite par le retrait temporaire du jeu afin d’analyser son contenu. Elle s’est ainsi retrouvée au cœur d’un débat politique.

 

Notre opinion :

Afin d’éviter l’effet « Streisand », il faut mettre en place des veilles médiatiques régulières pour surveiller et analyser le contexte médiatique. De plus, il faut évaluer avec soin l’information en question, en se demandant si cette information est vraiment susceptible de causer un préjudice important et si la tentative de censure est justifiée.

Néanmoins, il faut avoir en tête qu’avec l’évolution des médias et la rapidité de diffusion de l’information, chercher à supprimer une information met davantage les organisations sous le feu des projecteurs. Ainsi, il faut parfois relativiser et accepter que cette information ait été diffusée. C’est grâce à l’analyse du contexte médiatique que les entreprises pourront évaluer l’impact que peut avoir cette information dans les médias et ainsi décider de communiquer ou non.

Jour 20 : Quel type d’attaque consiste à intercepter et à lire les informations sensibles, telles que les identifiants de connexion, en transit entre un utilisateur et un site web ?

  • Réponse 1 : Attaque par déni de service (DDoS)

  • Réponse 2 : Attaque par force brute

  • Réponse 3 : Attaque par interception (Sniffing)

  • Réponse 4 : Attaque de phishing

Laïus explicatif : Une attaque par interception, également connue sous le nom de “sniffing”, est une méthode utilisée par les cybercriminels pour capturer et inspecter les données qui sont transmises sur un réseau.

L’attaquant utilise un logiciel d’interception de paquets (sniffer) pour capturer les données à mesure qu’elles passent sur le réseau. Ces données peuvent inclure des informations sensibles telles que des noms d’utilisateur, des mots de passe, des numéros de carte de crédit, etc.

Jour 19 : Quelles sont les différentes briques fonctionnelles composant habituellement les plateformes SASE (Secure Access Service Edge) ?

  • Réponse 1 : XDR (Extended Detection & Response), IDS (Intrusion detection System), CRL (Certificate Revocation List), ZTNA (Zero-Trust Network Access), anti-SPAM

  • Réponse 2 : SD-WAN (Software-Defined WAN), ZTNA (Zero-Trust Network Access), Bastion, EDR

  • Réponse 3 : SD-WAN (Software-Defined WAN), CASB (Cloud Access Security Broker), SWG (Secure Web Gateway), FWaaS (Firewall-as-a-Service), ZTNA (Zero-Trust Network Access)

  • Réponse 4 : SDS (Santa Detection System), CaaS (Chocolate as a Service), STAR (haut du sapin), CD-TTWU (Children-Defined Time to Wake Up), XMS (Extended Meals & Stomach)

Laïus explicatif : Gartner définit le SASE comme la convergence entre le réseau et la sécurité, incluant SD-WAN, SWG, CASB, NGFW et zero trust network access (ZTNA). Certains fournisseurs de plateforme SASE prévoient d’étendre leurs offres en y intégrant EDR et XDR.

Jour 18 : Quels types de données une solution DLP vise-t-elle généralement à protéger ?

  • Réponse 1 : Uniquement les données personnelles des employés.

  • Réponse 2 : Toutes les données, indépendamment de leur sensibilité.

  • Réponse 3 : Uniquement les données stockées sur des serveurs internes.

  • Réponse 4 : Les données sensibles et confidentielles, telles que les informations financières ou médicales.

Laïus explicatif : Les stratégies et solutions DLP visent généralement à protéger les données sensibles et confidentielles, telles que les informations financières, médicales, ou tout autre type de données qui, si perdues ou compromises, pourraient causer des dommages importants à une organisation.

Jour 17 : D'après Hyperproof, quel est le pourcentage moyen de non-respect des réglementations en matière de protection des données telles que le RGPD et des faiblesses des mesures de cybersécurité entraînant des vulnérabilités dans la protection des données de l'entreprise et des clients, observé dans les entreprises du secteur technologique ?

  • Réponse 1 : 10%

  • Réponse 2 : 25%

  • Réponse 3 : 40%

  • Réponse 4 : 55%

Laïus explicatif : Une étude récente menée par Hyperproof (logiciel de gestion de la conformité) parmi les 1029 personnes interrogées a montré que 25% des entreprises technologiques font face à des problèmes de non-conformité chaque année. Elles ont connu au moins une violation de la conformité ou un manquement, comme un non-respect des réglementations en matière de protection des données telles que le RGPD et des faiblesses des mesures de cybersécurité entraînant des vulnérabilités dans la protection des données de l’entreprise et des clients. Cela montre l’importance d’une gestion efficace des risques et de la conformité pour éviter les sanctions et maintenir une bonne réputation. Les entreprises doivent investir dans des formations, des audits réguliers et des technologies de surveillance pour s’assurer qu’elles restent dans les limites des réglementations en vigueur.

Jour 16 : Quelle fonctionnalité d’un serveur proxy permet à un administrateur réseau d’exposer des sites web hébergés sur son réseau à des utilisateurs externes ?

  • Réponse 1 : Proxy de transfert

  • Réponse 2 : Protocole HTTP

  • Réponse 3 : Protocole proxy

  • Réponse 4 : Proxy inverse

Laïus explicatif : Un proxy inverse peut être un serveur ou une application qui se place devant un serveur Web pour intercepter et inspecter les demandes entrantes des clients avant de les transmettre au serveur Web. Ce serveur permet aussi de renvoyer la réponse du serveur au client (par exemple, les navigateurs web).

Les solutions de proxy inverse sont généralement déployées pour améliorer la sécurité, les performances et la fiabilité.

Le protocole HTTP décrit la méthode de communication client/serveur afin d’échanger différentes ressources qui composeront un site Web.

Le protocole proxy décrit la méthode d’encapsulation qui permet de conserver les informations d’origine du client au sein de l’échange TCP « proxifié » entre le client et le serveur Web.

Avec un proxy de transfert, contrairement au Proxy inverse, l’utilité va être de protéger les utilisateurs et non les serveurs Web. Le proxy de transfert va intercepter les requêtes des utilisateurs à destination des serveurs Web afin de bénéficier d’une meilleure confidentialité et de contrôler l’accès à certaines catégories de contenus.

Jour 15 : CTF #3 de l'avent

Voici la solution du CTF #3 de l’avent

  • Flag : CWATCH{02/12/2021_18:50:00}

Jour 14 : Quel principe directeur d’ITIL prend en compte l’importance de la fidélisation des clients ?

  • Réponse 1 : Progresser de manière itérative grâce aux feedbacks
  • Réponse 2 : Commencer là où vous êtes
  • Réponse 3 : Optimiser et automatiser
  • Réponse 4 : Se concentrer sur la valeur

Laïus explicatif : Le principe « privilégier la valeur » implique que toute initiative de l’organisation doit être liée, directement ou indirectement, à la valeur qu’elle dégage pour les parties prenantes. Il englobe plusieurs perspectives, notamment l’expérience des clients et des utilisateurs.

Jour 13 : Qu'est-ce que l'ingénierie sociale dans le contexte de la cybersécurité ?

  • Réponse 1 : Une méthode de construction de logiciels de réseaux sociaux sécurisés
  • Réponse 2 : L’utilisation de technologies dans la sécurité des réseaux sociaux
  • Réponse 3 : Un protocole de sécurité pour les ingénieurs
  • Réponse 4 : Une méthode frauduleuse d’obtention d’informations

Laïus explicatif : L’ingénierie sociale est un processus frauduleux visant à tromper les individus pour obtenir certaines informations personnelles ou confidentielles, voire un accès direct à un système informatique. Il consiste souvent à se faire passer pour quelqu’un d’autre, tout en jouant sur des ressorts psychologiques.

Les attaques d’ingénierie sociale sont courantes et peuvent prendre différentes formes, telles que le phishing, le vol par diversion, le SMiShing (phishing par SMS), le pretexting, l’arnaque sentimentale (honeytrap), le tailgating/piggybacking etc.

Jour 11 : Parmi ces données, lesquelles seraient selon vous les plus attractives pour un cyberattaquant ?

  • Réponse 1 : Des informations de quelques clients (nom, prénom, adresse physique, email, téléphone)

  • Réponse 2 : Une liste d’une vingtaine d’emails professionnels

  • Réponse 3 : Une carte « black » avec adresse du propriétaire et CVV

  • Réponse 4 : Un numéro de carte bancaire

Laïus explicatif : La carte « black » et ses détails sera plus attractive pour un cyberattaquant car ce type de carte appartient généralement à des personnes avec un certain niveau de revenu ou des personnalités publiques. Le cyberattaquant pourra directement frauder ou vendre ces informations à un prix plus élevé qu’un numéro d’une carte bancaire lambda sur le marché noir. Les données à caractère personnel commencent à devenir rentables lorsqu’elles sont nombreuses, récentes, réutilisables et couplées à d’autres types de données (données de santé et données bancaires notamment). La donnée peut servir divers objectifs bien souvent motivés in fine par l’appât du gain :

  1. La fraude financière
  2. Le détournement pour d’autres cyberattaques (campagne de phishing, usurpation d’identité)
  3. La revente à des plateformes de marketing : filon davantage exploitée par les GAFAM

Jour 12 : CTF #2 de l'avent

Voici la solution du CTF #2 de l’avent

  • Flag : CWATCH{JAN_FABRE}

Jour 10 : Parmi ces 4 choix, lequel définit le mieux une Due Diligence IT/Cyber ?

  • Réponse 1 : un audit organisationnel et technique IT/Cyber d’une entreprise en prévision de l’entrée au capital d’un nouvel actionnaire
  • Réponse 2 : un audit organisationnel et technique IT/Cyber d’une entreprise à la suite de l’entrée au capital d’un nouvel actionnaire
  • Réponse 3 : un questionnaire IT/Cyber envoyé à une entreprise dans le cadre d’une opération d’investissement
  • Réponse 4 : un audit de conformité permettant de s’assurer que l’entreprise ciblée répond à ses obligations réglementaires

Laïus explicatif : Une Due Diligence est un audit réalisé dans le cadre d’un projet d’investissement (ex. LBO) concernent généralement des enjeux financiers, juridiques, opérationnels, RSE et IT/Cyber.

Une Due Diligence IT/Cyber est un audit permettant d’éclairer la décision d’investissement, en analysant la posture cyber de l’entreprise, ses pratiques et ses éventuelles vulnérabilités. Elle permet à l’investisseur, un fonds d’investissement par exemple, d’obtenir une appréciation argumentée de la maturité de l’entreprise, et ainsi déterminer les efforts et moyens nécessaires par la suite pour renforcer le niveau de sécurité de l’entreprise.

Almond réalise régulièrement des Due Diligence IT/Cyber pour le secteur du Private Equity, en y associant une évaluation externe automatisée avec la solution Security Rating de Board of Cyber mais également des investigations ciblées type OSINT.

Jour 9 : Quelle est la part de la consommation d'électricité globale imputable aux Datacenters ?

  • Réponse 1 : 0,01%

  • Réponse 2 : 0,1%

  • Réponse 3 : 1,5%

  • Réponse 4 : 10%

Laïus explicatif : La quantité de Datacenters à travers le monde connaît une hausse significative et cette tendance perdure. Malgré les efforts des constructeurs pour réduire et rationaliser leur consommation d’énergie, ces infrastructures sont responsables de 1,5 % de la consommation électrique globale, d’après les données de l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA.org).

Jour 8 : Qu'est-ce qu'une "Zero Day" ?

  • Réponse 1 : Une faille informatique déjà corrigée par le fournisseur avant que vous ne le sachiez

  • Réponse 2 : Une vulnérabilité ne disposant pas de solution de mitigation

  • Réponse 3 : Une faille de sécurité qui n’affecte pas les systèmes d’information

  • Réponse 4 : Une vulnérabilité exploitée uniquement le jour de sa découverte

Laïus explicatif : Une « Zero Day » est une vulnérabilité qui n’a pas encore été corrigée ou pour laquelle il n’existe pas de mitigation possible. Potentiellement, des attaquants peuvent déjà avoir connaissance de cette faille et l’exploiter activement : certaines vulnérabilités Zero-Day sont ainsi découvertes par la communauté informatique à la suite d’une attaque qui l’exploite. Les cyber-criminels investissent beaucoup pour découvrir des vulnérabilités avant les chercheurs en sécurité, afin de maximiser les chances de réussite de leurs attaques.

Jour 7 : Selon les nouvelles recommandations de la CNIL, quelle est la meilleure pratique sur la robustesse d'un mot de passe ?

  • Réponse 1 : La longueur

  • Réponse 2 : Une dérivation des mots du dictionnaire (exemple la dérivation du mot Kangourou est k4ng0urOu)

  • Réponse 3 : L’utilisation d’une phrase de passe (7 mots minimum)

  • Réponse 4 : L’utilisation d’une combinaison de 12 caractères comprenant des majuscules, des minuscules et des chiffres, sans caractère spécial obligatoire

Laïus explicatif : Conformément aux récentes directives de la CNIL, l’approche privilégiée pour renforcer la sécurité des mots de passe repose sur une complexité évaluée par l’entropie, plutôt que sur une exigence stricte de longueur minimale. Cette approche vise à accorder une plus grande souplesse dans l’élaboration de politiques de mots de passe, adaptées à divers scénarios d’utilisation. Les trois exemples ci-dessous sont considérés comme équivalents en termes d’entropie, et ils sont tous conformes aux recommandations récentes :

  • Exemple 1 : Les mots de passe doivent comprendre au moins 12 caractères, incluant des majuscules, des minuscules, des chiffres, et des caractères spéciaux choisis parmi une liste d’au moins 37 caractères spéciaux possibles.
  • Exemple 2 : Les mots de passe doivent avoir au moins 14 caractères, incluant des majuscules, des minuscules, et des chiffres, sans obligation d’utiliser des caractères spéciaux.
  • Exemple 3 : Une phrase de passe doit être utilisée, composée d’au moins 7 mots. Cette approche permet aux utilisateurs de choisir des mots de passe répondant à des critères variés, tout en garantissant une sécurité appropriée.

Vous pouvez consulter les recommandations en suivant le lien fourni : Mots de passe : une nouvelle recommandation pour maîtriser sa sécurité | CNIL

Jour 6 : Quel sera le principe innovant principal du Wifi7 ?

  • Réponse 1 : L’introduction de la bande de fréquence 6Ghz

  • Réponse 2 : L’utilisation de largeur de bandes allant jusqu’à 640 Mhz

  • Réponse 3 : La possibilité d’utiliser deux bandes de fréquences simultanément

  • Réponse 4 : Aucune mise à jour requise sur les terminaux

Laïus explicatif : Avec le Wifi 7, il sera possible d’utiliser deux bandes de fréquences simultanément, contrairement au Wi-Fi intelligent actuel qui positionne automatiquement les appareils sur la meilleure bande de fréquences. Conséquences de cette agrégation de fréquences : des débits plus rapides et latences encore réduites. Le 6Ghz est déjà introduit depuis le wifi 6E, les largeurs de bandes ne seront « que » de 320 Mhz sur le 6Ghz avec le Wifi7.

Jour 5 : CTF #1 de l'avent

Voici la solution du CTF #1 de l’avent

  •  Flag : CWATCH{C51H79NO13} 

Jour 4 : Quel type d'attaque peut être qualifié de "triple extorsion" ?

  • Réponse 1 : Une attaque par ransomware
  • Réponse 2 : Une attaque par hameçonnage
  • Réponse 3 : Une attaque par déni de service
  • Réponse 4 : Une attaque par empoisonnement du cache DNS

Laïus explicatif : Le ransomware à triple extorsion est comme son nom l’indique une attaque durant laquelle les cybercriminels menacent de trois façons différentes leur victime.

  1. L’attaquant va demander une rançon à la victime pour qu’il puisse récupérer/déchiffrer ses données
  2. L’attaquant va demander une rançon pour ne pas publier / divulguer les données exfiltrées, il peut aussi demander une rançon pour un délai supplémentaire avant divulgation (retarder le compte à rebours)
  3. L’attaquant va mettre la pression à la victime pour augmenter les chances de paiement de la rançon via des attaques de type DDoS ou des appels téléphoniques, enfin il peut aussi demander des rançons aux victimes collatérales, dont les données auraient fuité indirectement dans l’attaque

Ce type d’attaque permet aux attaquants de maximiser le gain financier pour chaque victime, le ransomware étant déjà l’une des attaques les plus lucratives, il convient d’anticiper ce scénario et de s’en protéger convenablement.

Jour 3 : Parmi ces quatre choix, lequel définit le mieux ce qu’est l’ISO 27001 ?

  • Réponse 1 : Un standard listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des systèmes informatiques d’une entreprise
  • Réponse 2 : Une norme listant un ensemble de bonnes pratiques permettant d’optimiser la cybersécurité au sein d’une l’entreprise
  • Réponse 3 : Une norme listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des informations nécessaires à une entreprise
  • Réponse 4 : Un standard listant un ensemble de méthodes pour optimiser les pratiques relatives à la sécurité des informations utilisées par une entreprise

Laïus explicatif : L’ISO 27001 est une norme internationale, dont les entreprises peuvent se prévaloir en se faisant certifier par un organisme indépendant ; elle contient un ensemble d’exigences que chaque entreprise, quels que soient sa taille et son domaine d’activité, doit impérativement appliquer pour obtenir sa certification ; ses exigences constituent donc le référentiel des audits de certification. A ne pas confondre avec la norme ISO 27002 qui est constituée de recommandations, basées sur les bonnes pratiques internationales, permettant d’aider une entreprise à appliquer les exigences de la norme ISO 27001 (donc norme qui ne donne pas lieu à une certification).

Les exigences de la norme ISO 27001 portent sur les informations nécessaires à une entreprise, recueillies et/ou traitées, quel que soit son support, électronique, papier et oral.

Les trois critères de sécurité retenus par la norme ISO 27001 sont la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations. Tout événement, qu’il soit d’origine environnementale ou humaine, intentionnelle ou involontaire, impactant un de ces trois critères, relève de cette norme.

Jour 2 : Qu'est-ce qu'une attaque DDoS?

  • Réponse 1 : Un logiciel espion qui enregistre ce qu’écrit un utilisateur
  • Réponse 2 : Un procédé visant à perturber l’accès à un site ou une application
  • Réponse 3 : Un virus informatique qui chiffre l’OS de votre ordinateur en échange d’une rançon
  • Réponse 4 : Une attaque Informatique visant à détermine votre mot de passe en testant un grand nombre de possibilité

Laïus explicatif : Une attaque DDoS ou « Distributed Denial of Service » est une attaque visant à rendre indisponible un site en le submergeant de requêtes provenant de multiples sources. Dans le cas où toutes les requêtes proviennent de la même source, on parle simplement d’attaque DoS (« Denial of Service »), ou « par déni de service ».

Jour 1 : Qu'est-ce que DORA?

  • Réponse 1 : Une jeune exploratrice bilingue
  • Réponse 2 : Un protocole de communication décrit dans le RFC 9364
  • Réponse 3 : Une organisation internationale de régulation de la cybersécurité
  • Réponse 4 : Un règlement qui s’applique aux entités financières et aux tiers prestataires de services informatiques

Laïus explicatif : DORA ou Digital Operational Resilience Act est un règlement européen publié en 2022 et en vigueur depuis janvier 2023. Le règlement traite de la résilience opérationnelle numérique du secteur financier. Il est applicable aux entités financières comme les banques, assurances, entreprises d’investissement, les établissements de paiement, etc. mais également aux tiers prestataires de services informatiques. Les entreprises concernées ont deux ans pour se mettre en conformité. Ils devront donc l’être en 2025 !

Le pilier relatif à la gestion des risques liés aux prestataires tiers de services TIC apparait comme l’un des plus difficile à mettre en place et à maintenir dans le temps pour les entreprises concernées. En quelques mots, les entreprises devront considérer ces risques comme faisant partie intégrante du risque lié aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et notamment le risque de concentration, au niveau de l’entreprise mais également au niveau de l’ensemble du secteur financier européen. En effet, les autorités devront analyser ce risque en analysant les registres tenus et communiqués par les entreprises concernées par DORA et qui recense notamment la liste des tiers prestataires de services TIC avec lesquelles les entités financières conclues des contrats.

Pour plus d’informations, consultez notre avis d’expert sur le sujet : https://almond.eu/cybersecurity-insights/explorons-dora/